
32 millions.
C’est le nombre d’exemplaires du livre « Père riche. Père pauvre » vendus par Robert Kiyosaki à travers le monde.
Un vrai best-seller vendu dans plus de 100 pays et qui a rendu célèbre son auteur.
L’impact positif du livre sur la vie (financière) d’un nombre incalculable de personnes n’est plus à démontrer.
Mais ce dont je voudrais vous parler aujourd’hui, ce n’est pas du livre.
Ce sont les tweets de Robert Kiyosaki.
Dont certains sont des perles d’erreur de jugement.
Fin septembre 2021, Robert Kiyosaki publie le tweet suivant.

« Krach géant sur le marché des actions. L’or, l’argent et le Bitcoin pourraient aussi kracher. »
Si vous êtes un des millions de followers de Robert Kiyosaki, que devez-vous faire ?
Que devez-vous en penser ?
Réponse : que Robert Kiyosaki est comme tout le monde : incapable de prédire l’avenir !
Une simple recherche montre que l’auteur n’en est pas à son premier tweet alarmiste.
Voyez plutôt quelques uns de ses tweets annonciateurs de krach placés sur le graphique d’évolution du marché actions :
Une capacité de prédiction absolument nulle… !
Pourquoi autant de personnes s’obstiennent-elles à vouloir prédire l’évolution des marchés financiers, à faire du market timing ou encore de la gestion active ?
Alors que toutes les études ont démontré que la gestion passive est plus efficace !!
C’est quelque chose que j’ai de plus en plus de mal à comprendre.
Même les meilleurs investisseurs n’y arrivent pas.
Souvenez-vous de mon article sur le plus grand hedge fund du monde Tiger Global Management.
Robert Kiyosaki n’est donc pas le seul à se croire devin.
J’avais d’ailleurs fait un exercice d’analyse similaire sur les prévisions faites par plusieurs gros Youtubers dans ma vidéo dédiée aux krachs boursiers.
Mais alors, la grande communauté de followers « Père riche, Père pauvre » va-t-elle lui en tenir rigueur ?
Rien n’est moins sûr.
Kiyosaki crie au krach sans succès depuis des années mais restera célèbre et suivi par des centaines de milliers de personnes.
Et il n’est pas seul dans le cas.
Nombreux sont ceux à crier au krach qui restent suivis par de grandes communautés d’investisseurs.
Décidément, il n’y a pas de justice en ce bas monde !